Conférence d'Olivier Moal
« Vivre à Porspoder, Lanildut aux 17e et 18e siècles.
Comment ce bout de terre était-il connecté au monde ? »
2ème partie : des hommes et des femmes à terre
Mercredi 14 août 2024, 17h-19h au Phare
Conférence d'Olivier Moal
« Vivre à Porspoder, Lanildut aux 17e et 18e siècles.
Comment ce bout de terre était-il connecté au monde ? »
2ème partie : des hommes et des femmes à terre
Mercredi 14 août 2024, 17h-19h au Phare
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Pénétrer dans les maisons et les celliers pour tenter d’entrer dans les vies des paroissiens… |
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Il s’agit dans cette deuxième partie, et donc seconde conférence, de revenir à terre pour tenter de reconstituer, partiellement, la vie quotidienne de ces femmes et ces hommes marqués par le caractère maritime de leur paroisse (Porspoder, et les parties maritimes de Lanildut et Landunvez). Même s’ils ne sont pas tous marins, ils ont tous une connexion au monde par le commerce maritime.
Dans la mesure du possible (et donc essentiellement de la conservation des archives), Olivier Moal a tâché de faire une place aux femmes, qui apparaissent de loin en loin dans les documents.
Dans cette société paroissiale d’Ancien Régime particulière autour de Porspoder et ses ports d’Argenton et l’Aber-Ildut, le rôle des femmes est singulier, dans la mesure où la plupart des maris sont absents une grande partie de l’année, et qu’elles les remplacent donc dans de nombreuses tâches.
Olivier Moal a fait entrer dans les maisons et les celliers pour décrire ces vies passées, leur matérialité en évoquant les hiérarchies sociales en s’appuyant sur des documents d’archives, en particulier les inventaires dressés au moment des décès, depuis les pauvres parmi les pauvres, souvent matelots, jusqu’aux riches négociants abrités derrière leurs beaux murs de granit, en passant par les fameux maîtres de barque si souvent absents.
Mais tous ces paroissiens se côtoient et se connaissent, et font communauté, pour répartir les charges et respecter les règlements, pour honorer Dieu et la paroisse en entretenant et bâtissant le centre de cette communauté que constitue l’église.
Toutefois des désordres dans la communauté peuvent apparaitre, venus de l’extérieur, comme des naufrages, ou de l’intérieur, comme des violences, et quand la trace écrite en est conservée, c’est un trésor pour l’historien, qui accède alors par ces papiers de justice à des réalités précises et à des traits de mentalités qui révèlent les vies passées...
Informations pratiques :
Capacité d’accueil : 150 personnes seulement, Pas de réservation.
Les portes ont été ouvertes à 16h et des tickets d’entrée ont été distribués pour compter le nombre de participants.
On en parle dans la presse : dans Le télégramme.
Quelques photos de cet évènement :
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